Géologie d’abord. Il y a environ 5 millions d’années, la mer venait jusqu’au niveau de Court-Saint-Etienne. La Houssière, comme d’autres ruisseaux, s’y jetait, et était donc un fleuve !
Le parcours démarre à la chapelle Notre-Dame du Bon-Secours située à la limite de Villeroux et d’Hévillers. Elle doit beaucoup au curé Joseph OTTO d’Hévillers (1899 – 1919) et à l’entrepreneur hévillersois René Corbisier.
Le tracé de la rue a subi deux modifications importantes. La suppression d’une chicane côté Villeroux (au sommet de la côte), et le creusement de ce qui est aujourd’hui la transition entre la rue de la Houssière et la rue des Tilleuls. Avant cela, pour aller de l’église d’Hévillers vers Villeroux, la seule possibilité était d’emprunter le double virage du début de la rue du Chenoy.
Un traitre à la solde des Allemands est responsable du bombardement de la maison du bourgmestre LECOUTURIER chez qui logeaient les officiers français. Cette maison était située à la droite de l’actuel numéro 37.
Arrêt à la chapelle Notre-Dame de la Paix reconstruite en 1917 lors de l’élargissement de la route. On y retrouve à la manœuvre le curé OTTO et l’entrepreneur CORBISIER.
Les deux chapitres suivants concernent la Salle de la Houssière ainsi que ce qui fut l’Ecole des Sœurs (Une des deux écoles de la Rue des Ecoles).
Au numéro 25, on croisera la première centenaire d’Hévillers, Célestine GOURDIEN, qui vécut sur trois siècles (1897 – 2001).
Deux maisons plus loin, vivait la famille DUQUENNE. Fernand était tailleur d’habits mais aussi tenancier d’un café, avec salle de bal à l’étage. Il est le père de Paul DUQUENNE, dernier bourgmestre d’Hévillers (1968-1976).
Au numéro 4 a vécu Charles LAPY, directeur de banque à Mont-Saint-Guibert et qui, avec Paul FLAMENT, a composé une chanson célébrant la douceur de vivre à Hévillers.
L’histoire de la fontaine La Basse est ensuite contée, une fontaine « miraculeuse » selon un article de presse ! On verra ce qu’il en est.
En face de la fontaine habitaient plusieurs membres de la famille MOUREAU. Jeanne et Olga tenaient une épicerie au n°13. Cette maison n’était pas raccordée à l’eau. Le 12 mars 1981, en revenant de la fontaine, Jeanne fut renversée par une auto et décédait peu après.
Un document ultérieur permettra de parcourir le reste de la rue avec, notamment, la cure, les écoles communales, le parking de l’église où se situait l’ancien cimetière.
Comme d’autres documents, le numéro 25 est disponible au Supermarché SPAR, Grand’Rue à Mont-Saint-Guibert.
Bonnes découvertes ?
Paul Gouverneur
Avril 2020
Des informations sont également fournies pour les rues « anonymes » : Rue du Fond Cattelain, Rue de Rodeuhaie, Rue du Bosquet et même Rue …du Web !
Il était initialement prévu d’insérer la biographie de Jacques PHILIPPART dans un document plus large consacré à la Place du Peuple. C’est le point « 1 » du sommaire ci-dessous. Les informations complémentaires reçues ensuite ont justifié le choix d’un document traitant uniquement de Jacques PHILIPPART. La Place du Peuple a fait l’objet de « Mont-Saint-Guibert en ce temps-là » n°21.
STAINIER et PHILIPPART, honorés en plusieurs endroits en Belgique et à l’étranger, devaient sortir de l’ombre à Mont-Saint-Guibert. Leurs noms figurent depuis ce 11 novembre 2018 sur le Monument aux Morts. A Louvain, il y a la rue Albert STAINIER. A Steenokkerzeel, on trouve la rue Jacques PHILIPPART. L’espoir est grand que des chemins de Mont-Saint-Guibert, jusqu’ici anonymes, portent bientôt leur nom.
Nous remercions vivement toutes les personnes qui nous ont fourni des informations, des documents, voire des pistes. Merci spécialement à Alain DAIX, Albert DOYEN, La Fabrique d’église Sainte-Gertrude à Hévillers, Michel FLEMAL, Robert LEFEBVRE (Echevin à La Hulpe), Marie-Christine LEMAIGRE-DESMARETS, Fabrice MAERTEN (CEGESOMA), Luc MARCHAL, Monique MARCHAL, Guibert PAUL, Donald PHILIPPART, Jeanine SAINTES-PHILIPPART et Sophie VANWAEYENBERGH (Ecole « Le Bon Départ »).
Paul Gouverneur
Février 2019
Sommaire
1. Jacques PHILIPPART, héros guibertin
2. Eléments de la généalogie PHILIPPART
3. Compléments familiaux
4. Jacques PHILIPPART honoré en de nombreux endroits
5. Photos déposées par son fils Donald
6. Etat de services de Jacques PHILIPPART
7. Dans le Soir Magazine d’octobre 2017
8. La cérémonie du 11 novembre 2018
On arrive alors à la Place du Peuple (ainsi nommée, seulement depuis 1891). Bien des maisons furent démolies pour permettre le passage des camions de la brasserie GRADE en pleine expansion. Elles abritaient des commerces : un tailleur, un chausseur, un café, …
On ne peut passer sous silence cette brasserie GRADE qui avec les Papeteries fut un des fleurons de l’industrie guibertine. Elle fut fondée au milieu du 19ème siècle, mais ferma en 1996. En 2019, une brasserie artisanale devrait voir le jour. Ce sera la Brasserie de l’Orne qui proposera, non plus de la Vieux-Temps mais bien de l’Ornoise !
En regardant en direction de la Grand’Place, on aperçoit une tourelle. Jules DUBOIS, jeune instituteur décédé prématurément, nous indique en 1933, son rôle et celui d’une seconde tour qui s’écroula en 1918.
En revenant sur la Place, nous observons la chapelle dédiée à Saint Hubert, Saint Arnould et Saint Nicolas. Elle fut inaugurée en 1986 à l’occasion des 25 ans de sacerdoce du curé Charles HERMAND. Une plaque visible depuis l’extérieur rappelle cette dédicace. Avant cette date, la chapelle se trouvait, depuis 1870, au début de la rue des Hayeffes. Elle ne portait alors que le nom de Chapelle Saint-Hubert. Saint Arnould a été ajouté car il est le patron des brasseurs. Ajout également de Saint Nicolas. Parce que tous les enfants de Mont-Saint-Guibert sont sages ? Le déménagement de la chapelle donna lieu à quelques empoignades dignes de Trignolles ! Ne vit-on pas le Président du Syndicat d’initiative de l’époque convoquer le responsable d’un groupe de Guibertins à une date postérieure d’un jour à celle de la réunion !
Un chapitre détaille la biographie des trois saints titulaires. Biographie et …hagiographie !
Enfin, une page est consacrée à Jacques PHILIPPART. Ce héros guibertin est né Place du Peuple, le 11 janvier 1909. Albert DOYEN (qui a habité rue de la Fosse) a retrouvé la trace de Jacques PHILIPPART et celle d’un autre héros guibertin, Albert STAINIER. A l’occasion des cérémonies du 11 novembre 2018, leurs noms viennent d’être ajoutés sur le Monument aux morts de Mont-Saint-Guibert. Une rue Jacques PHILIPPART existe à Steenokkerzeel. Une rue Albert STAINIER se trouve à Louvain. Une demande a été introduite pour que des chemins, jusqu’ici anonymes, honorent ces héros dans notre cité. Une seule page est consacrée ici à Jacques PHILIPPART car tout le numéro 22 détaillera sa vie et sa mort lors de la bataille d’Angleterre. La vie d’Albert STAINIER a déjà fait l’objet du numéro 19.
Une partie de ces informations est déjà reprise dans Mont-Saint-Guibert en ce temps-là n°11 paru en 2016, et qui concerne une dizaine de prisonniers et de résistants guibertins. Dans un premier chapitre, nous reprenons ici ces quelques pages telles quelles.
Tout récemment Albert DOYEN découvrait le faire-part mortuaire de Françoise STAINIER, décédée à Mont-Saint-Guibert le 28 janvier 2018.
Grâce à l’adresse de condoléances, Albert (dit le « fouineur » !) prenait alors contact avec Louise STAINIER et son frère Pierre, ce qui nous a permis d’obtenir de très utiles informations complémentaires lors de visites à Wavre.
Il y a quelques dizaines d’années, entre l’Orne et la rue de la Fosse il n’y avait qu’un large espacedégagé, une grande prairie. Un terrain de football y trouvera place, ainsi qu’un ballodrome (jeu de balle pelote). La rue était moins rectiligne qu’aujourd’hui. On ne passait qu’à l’arrière de l’Arbre de la Liberté, section communément appelée « La banane ». Au début du 20ème siècle, la rue fut pavée.
Enorme progrès à l’époque !
Le chapitre 2 s’intéresse à l’Arbre de la Liberté planté le 08 mai 1975, date anniversaire de la capitulation de l’Allemagne en 1945. Deux cadres souvenirs reprennent les noms (voire les photos) des Guibertins morts pour la Patrie ou Prisonniers de guerre.
Le chapitre suivant concerne les « chapelles », en fait des potales ou des reposoirs. En parcourant la Place et la Rue de la Fosse, l’observateur attentif en découvrira une demi-‐douzaine…
Dans tout Mont-‐Saint-‐Guibert, il y avait jadis de très nombreux commerces. N’y avait-‐il pas, par exemple, sept boucheries ? Les commerces étaient aussi nombreux sur l’axe qui nous intéresse ici : cafés, boucherie, épicerie, boulangerie, électricien, tailleur, magasin de poêles, coiffeur, coiffeuse, repasseuse, mercerie, …
Au chapitre 5, c’est le Club de balle pelote de la Fosse qui est mis à l’honneur. Avec raison. Ne fut-‐il pas champion de Belgique peu après la première guerre mondiale ? Champion de Division 1 du Brabant en 1939. Une photo célébrant cette victoire nous montre l’équipe posant devant une douzaine de coupes, autant de victoires…
Des Guibertins nous ont ouvert leur album de photos. On y découvre une autre époque : Des adultes jouent à même le trottoir. Des jeunes descendent en traîneau la Rue del Gatte (Rue de la Banque).
C’est à qui ira le plus loin dans la Rue de la Fosse. Le boulanger livre le pain avec une charrette tirée par un cheval. Un cortège folklorique avec squelettes et têtes de morts, …
Enfin, un dernier chapitre constitue un pêle-‐mêle. Il y est question de la ligne de chemin de fer Bruxelles-‐Namur qui atteindra Mont-‐Saint-‐Guibert en 1855. On saura pourquoi certains Guibertins furent appelés des Mangeurs de carottes. Pourquoi la Rue de la Fosse était aussi appelée Rue du Bel Ecu, et pourquoi une chanson parle de « pêle-‐cul ». Il sera aussi question des deux chapelles situées
dans le sentier grimpant de la Rue de la Fosse à la Gare. Trois facteurs habitaient dans la rue. Il fut une époque où la Place de la Fosse allait jusqu’à l’Orne. Les actuelles maisons n°125 à 133 de la rue des Tilleuls en faisaient donc partie. Enfin, il sera question d’un chasse-‐roue volant !
Document abondamment illustré (75 illustrations).
Paul Gouverneur
Janvier 2018
L'Institut de Sociologie Solvay a publié deux documents consacrés à Mont-St-Guibert.
Ces ouvrages de 1955 (voir bibliographie générale) et 1958 ne sont plus disponibles depuis longtemps.
Les n°15 et 16 en sont des copies (avec autorisation).
Le premier concerne la géographie, l'histoire et la démographie (Déc 2016)
Le second est centré sur la profession (Fév 2017)..
Le 26 juillet 2016, une stèle a été inaugurée au cimetière de Mont-Saint-Guibert à la mémoire de Désiré DUFRASNE, fusillé par les Allemands le 26 juillet 1916. La Commune de Mont-Saint-Guibert, soucieuse du devoir de mémoire, a ainsi fait sortir de l’oubli ce héros guibertin. “Mont-Saint-Guibert en ce temps-là” n°12 est entièrement consacré à Désiré DUFRASNE. Vous trouverez en annexe son contenu: le cahier que Désiré a rédigé en prison, et pas moins de 12 annexes.
Août 2016
Les “pêle-mêle” n°10, 11 et 12 s’inscrivent dans la ligne du devoir de mémoire.
Rappelons que le premier tiers du pêle-mêle n°3 reprend, sous le titre « Journal d’un CRAB », l’exode d’Edgar MIRLON, de mai à août 1940. Et dans le pêle-mêle n°7, l’institutrice Marie-José RENARD nous raconte l’exode de sa famille et de voisins, de mai à novembre.
D’autres récits d’évacuation, concernant des habitants de Corbais, se trouvent dans l’ouvrage «Corbais 1910 – 2010 » publié en 2012 par « Corbais, toute une histoire», a.s.b.l.
Le présent pêle-mêle débute par quelques pages d’un agenda de l’année 1940. Suivront une dizaine de récits d’exode. Ceux des familles GILBERT, EVERARTS de VELP, SALMON, PEETERS, DUFRASNE, HIERNAUX et WARZEE, DELSART, LIONNET, MARCHAL, et PAUL. Certains exodes furent longs amenant des Guibertins jusqu’à la Méditerranée, d’autres plus courts (100 mètres pour le « record » !). Certains enfants purent le considérer presque comme des vacances. D’autres exodes furent tragiques, comme celui d’Emile GILBERT, tué à peine arrivé à Tilly, à 10 km de Mont-Saint-Guibert.
Le pêle-mêle n°10 sera un complément de celui-ci puisqu’il traitera des Prisonniers et des Résistants durant la guerre 40-45.
8. Qui se souvient encore de la chapelle érigée avenue des Genêts ? Elle fut utilisée une vingtaine d'années dans les années 60 et 70. Pourquoi a-t-elle vu le jour ? Pourquoi fut-elle désacralisée ? Les archives de la paroisse Sainte-Gertrude à Hévillers nous fournissent de nombreux éléments de réponse.
C'est l'objet de ce n°8 de Mont-Saint-Guibert en ce temps-là.
7. Dans ce n° 7, Marie-José RENARD nous décrit principalement sa vie d’enseignante et de résistante durant la guerre 40-45. Agée aujourd’hui (2015) de 96 ans, elle vit (depuis 1947) à Roubaix en France, et revient encore régulièrement dans la cité guibertine.
6. “Mont-Saint-Guibert en ce temps-là n°6” est consacré entièrement à François DELVAUX, sculpteur guibertin, dont nous croisons sans doute régulièrement l’une ou l’autre œuvre sans le savoir.
Publié le lundi 14 septembre 2015
5. Ce cinquième pêle-mêle historique est consacré à deux personnalités qui se sont illustrées durant la guerre 40-45.
Roger THEVENIN, un soldat français, né le 06 août 1914, combattit dans le "chemin creux" à Hévillers en mai 1940.
André MESKENS, soldat belge, est né le 23 janvier 1921. Il a raconté ses souvenirs de guerre à la fin de celle-ci, en 1944 et 1945.
4. L'auteur raconte: "Un Guibertin, croisé à la Librairie de la Gare, m’a suggéré de rassembler les divers articles de La Mémoire de Chastre (LMDC) consacré à Mont-Saint-Guibert en un seul document. C’est vrai qu’un article d’un numéro de LMDC peut intéresser mais pas les autres. Aussi le pêle-mêle n°4 reprend sa suggestion (+ Nil).
3. Ce troisième opus est consacré principalement à Edgar MIRLON: son exode en France en mai 1940, la"résurrection" du Perron, les armoiries communales.
L'ouvrage concerne également le bourgmestre Adelin COSSE, les sculpteurs LABAR et LAURENT, l'école des Sœurs de 1887 à 1981
2. Le second s'intéresse au couple Marcel DURY - Renée TRICOT. Marcel fut un Résistant durant la guerre 40-45. Quant à Renée, elle a tenu le Café des Pêcheurs à la Fosse de 1951 à 1997: la pêche, la pétanque, les Fossis, les Vis Tchapias, la fête à la Fosse, les farces... et même les Schtroumpfs (oui, oui, Renée est famille avec l'épouse de PEYO !).
1. Pour ce premier "Pêle-mêle", la plupart des sujets concernent la guerre 40-45: La destruction et la reconstruction du pont des Trois Burettes et de celui de la Fosse, La libération de Mont-Saint-Guibert, l'assassinat d'Hervé MARCHAL, le retour de prisonniers, l'hébergement de soldats anglais, l'enlèvement des cloches par les Allemands à Mont-Saint-Guibert et à Hévillers, le portrait de résistants et... le secret de Gilberte !
En dehors de la série "Mont-Saint-Guibert en ce temps-là", cette publication concerne La chapelle Saint-Sang de miracle jadis située dans l'étroit sentier reliant la rue de la Fosse à la rue de la Station. Deux pièces ont pu être sauvées. Elles se trouvent maintenant dans l'église de Mont-Saint-Guibert.
Ces publications sont disponibles au magasin SPAR, Grand'Rue.